L’accord de libre-échange entre l’UE et les pays du Mercosur est une menace :
- pour les agriculteurs du Nord, qui seront exposés à la concurrence déloyale de pays qui ne respectent pas les mêmes standards sociaux et environnementaux, comme du Sud, qui voient leur marché destructurés:
- pour le climat, puisque l’accord va augmenter la déforestation de la forêt amazonienne
- pour la biodiversité, qui dépend de la bonne santé des forêts qui hébergent l'essentiel de la biodiversité de notre planète
- pour la démocratie : il est impensable de signer un tel accord alors que le président d’un des Etats du Mercosur, l'Argentin Javier Milei, s’attaque aux droits sociaux, aux droits des femmes, aux libertés.
Des analyses plus approfondies de l'accord sont également à lire sur ce site. Notamment sur la possibilité de renforcer les liens entre nos deux régions autrement que par un mauvais accord commercial, sur la politique commerciale comme levier pour consolider le respect des droits humains, ou encore sur les risques spécifiques qui résulteront de cet accord pour les femmes.
La conclusion définitive des négociations pourrait néanmoins être annoncée mi-novembre ou début décembre !
Avec Ecolo, nous mettrons toute notre énergie pour empêcher cet accord, datant d'une autre époque, de devenir une réalité. J’adresse, avec plusieurs autres eurodéputés belges, un courrier aux négociateurs de la future coalition Arizona : ils doivent se positionner clairement, et dire que la Belgique doit rejoindre la minorité de blocage pour empêcher cet accord d’être ratifié. D'autres formes de partenariats sont possibles et souhaitables, au profit des populations, des agricultures, des économies locales.
Le MR et les Engagées doivent faire du rejet de l’accord une des priorités de leur participation au gouvernement. Il ne suffit pas de se dire aux côtés des agriculteurs lorsqu’ils bloquent les routes : il faut également également passer aux actes lorsque le moment est venu de choisir.
Avec Ecolo, nous nous battons à tous les niveaux de pouvoir pour que la Belgique se positionne en ce sens. Nous avons déposé des résolutions dans les Parlements fédéral et régionaux pour rappeler les positions belges et mettre un terme à ces négociations.