Élue au Parlement européen depuis juin 2019, mon mandat s’inscrit dans la continuité d’un engagement de longue date pour une société plus juste et plus durable. Mon engagement politique est celui d’être le relais de celles et ceux qui s’engagent quotidiennement pour le climat, la justice sociale, la démocratie et les droits humains, une mondialisation équitable.
Je siège au sein de deux commissions parlementaires qui reflètent mes engagements et mes priorités politiques, avec un fil rouge : le respect des droits humains.
En commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures (LIBE), je défends un projet de société ouverte, solidaire et tolérante. Je ne supporte pas les injustices, ni ceux qui entretiennent la peur, le repli sur soi, dans des logiques autoritaristes ou populistes. Les droits et libertés fondamentales ne sont pas négociables. Face à l'autoritarisme croissant de certains Etats, à l’extension de la surveillance généralisée sans transparence, ni débat démocratique et souvent en violation des droits fondamentaux, également violés au nom de la lutte contre la criminalité et le terrorisme, à l’absence criante d’une politique migratoire respectueuse des droits fondamentaux, à l’intolérance et aux discriminations, souvent à l’égard de minorités, portées par certains mouvements politiques, il est indispensable que nous nous levions pour nos droits. Pour le respect des droits fondamentaux de tou.te.s.
Le respect des droits revêt aussi une dimension internationale. La commission du Commerce international (INTA) où je porte une priorité : faire de l’UE le premier continent du commerce équitable, est la seconde commission dans laquelle je siège. Nos pratiques commerciales doivent évoluer afin de les rendre compatibles avec le respect des droits humains et de l’environnement. Oui c’est possible, de nombreux acteurs apportent la preuve quotidienne que le respect des normes sociales et environnementales, une approche éthique, sont compatibles avec un projet économique durable. Des normes qui doivent être respectées par l’ensemble des acteurs de la chaîne pour que ça marche : entreprises, sous-traitants, gouvernements. Dans ce cadre, la lutte contre le travail des enfants au travers des instruments commerciaux est un de mes cheval de bataille : comment tolérer que nous européen.ne.s, nous consommions chaque année, pour 50 milliards € de produits teintés du travail des enfants? Nous avons les leviers pour diminuer drastiquement ce fléau. Si tout le monde en convient, la volonté politique manque cruellement pour inverser une nouvelle tendance à la hausse.
20 ans d’engagement
Les combats que je mène dans les travées du Parlement européen sont la continuité de ceux menés sur le terrain depuis mes premiers engagements militants et politiques. C’est chez Oxfam Magasins de Monde que j’ai fait mes premières armes en tant que bénévole. Consciente des inégalités qui minent notre monde, de la nécessité de penser globalement et d’agir localement, j’ai rapidement ajouté la réflexion politique à l’action, en m’engageant au parti Ecolo, porteur d’un projet de société écologique, social et démocratique dans lequel je me retrouve le plus.
En 2007, je décroche mon premier emploi comme conseillère politique sur les questions européennes, internationales et de coopération au développement au Parlement fédéral, pour les députés fédéraux Ecolo-Groen. Expérience à laquelle s’ajoute une autre, au Cabinet d’Evelyne Huytebroeck, Ministre bruxelloise chargée de l’Environnement et de la lutte contre la pauvreté, avant de devenir responsable du Service d’études d’Ecolo en 2009. Avant le mandat au Parlement, j’ai travaillé cinq années pour le développement territorial de la Wallonie picarde, au sein d’une intercommunale. J’y ai entre autres accompagné les communes de la région dans la réalisation de leur Plan d’action énergie durable et climat dans le cadre de la Convention européenne des Maires pour le climat et l’énergie et initié des projets tels que Food’Wapi sur le développement des circuits courts alimentaires et Un Arbre pour la Wapi, projet de plantation de 350.000 arbres en dix ans. Cette expérience m’a permis de vivre au plus près l’impact des législations européennes, mais également le bénéfice des fonds européens pour le développement économique, touristique, social et environnemental de nos régions.
Je n’occupe aucun autre mandat, le seul mandat électif précédent celui du Parlement européen fut celui de conseillère communale entre 2012 à 2015. Et je peux vous assurer qu’avec un seul mandat, j’ai largement de quoi remplir mon agenda!
Saskia