Faire défiler
Tous les articles

Violences policières : nos questions au Bourgmestre de Bruxelles

04-05-24

Avec Olivier De Schutter, candidat numéro 2 sur la liste Europe, nous adressons plusieurs questions au Bourgmestre de la ville de Bruxelles, Philippe Close, suite à la répression  policière lors de la manifestation de Extinction Rebellion Belgium du 4 mai où nous étions présents.

Le 4 mai, Extinction Rebellion a mené une action en marge de la journée portes ouvertes du Parlement européen, pour réclamer de mettre un terme aux subventions aux énergies fossiles. Il s’agit là d’un combat essentiel : ces milliards d'euros doivent être investis dans la transition écologique et sociale.

Je participais à ce rassemblement statique sur la Place Jean Rey, avec Olivier de Schutter, candidat numéro 2 sur la liste Europe. Après quelques minutes de prises de parole, la police a soudainement encerclé et violemment repoussé le groupe vers une autre action menée par Extinction Rebellion, de blocage d’un tunnel dans la Rue Belliard.

Cette réaction était totalement inattendue et disproportionnée de la part de la police, qui n'a pas du tout tenté le dialogue. La liberté d’expression sans violence ne peut être attaquée de la sorte, et la criminalisation d'activistes dont l'intention est de dénoncer le manque d'action politique doit tous nous interpeller. 

La violence policière ne peut être tolérée.

De nombreuses questions restent en suspens concernant la répression de cette manifestation (lire notre courrier)

1. Qui a donné l’ordre de l’intervention et pourquoi ? Sur quels motifs la décision a-t-elle été prise ?

2. Pourquoi la police n'a-t-elle pas demandé aux manifestants, avant d'intervenir violemment, qu'ils et elles se dispersent ?

3. Quel a été le motif des arrestations ?

4. Comment justifier l'action de la police au regard des dispositions de la loi du 5 août 1992 sur la fonction de police? (L'article 37 de la loi du 5 août 1992 sur la fonction de police n'autorise à recourir à la force que "pour poursuivre un objectif légitime qui ne peut être atteint autrement", et elle précise que tout recours à la force doit être "raisonnable et proportionné à l'objectif poursuivi". Ces conditions n'ont pas été respectées).

 

Il est inacceptable que des manifestant.es pacifiques défendant l’intérêt général aient été brutalisé.es par la police de Bruxelles. C’est la raison pour laquelle Olivier De Schutter, ayant lui-même subi des violences policières, a décidé de déposer plainte auprès du procureur du Roi. 

Lettre à Philippe Close sur les violences policières

 

Voir plus

D’autres articles peuvent vous intéresser